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Pourquoi les poissons flottent-ils une fois morts?
Ah, à propos de fermentation et autres joyeusetés....Et pour rester dans un vent de poésie si bien amené par toi, chère Cécédille, j'ai tout de suite pensé à Rousseau et à un extrait de texte que je vous livre, et qui m'avait valu un fou-rire mémorable , en cours de français et une punition...(Une de plus!!!)
"Nous la perdîmes enfin. Je la vis expirer. Sa vie avait été celle d’une femme d’esprit et de sens; sa mort fut celle d’un sage...Sur la fin de sa maladie, elle prit une sorte de gaieté trop égale pour être jouée, et qui n’était qu’un contrepoids donné par la raison même contre la tristesse de son état. Elle ne garda le lit que les deux derniers jours, et ne cessa de s’entretenir paisiblement avec tout le monde. Enfin, ne parlant plus, et déjà dans les combats de l’agonie, elle fit un gros pet. Bon! dit-elle en se retournant, femme qui pète n’est pas morte. Ce furent les derniers mots qu’elle prononça."
"Nous la perdîmes enfin. Je la vis expirer. Sa vie avait été celle d’une femme d’esprit et de sens; sa mort fut celle d’un sage...Sur la fin de sa maladie, elle prit une sorte de gaieté trop égale pour être jouée, et qui n’était qu’un contrepoids donné par la raison même contre la tristesse de son état. Elle ne garda le lit que les deux derniers jours, et ne cessa de s’entretenir paisiblement avec tout le monde. Enfin, ne parlant plus, et déjà dans les combats de l’agonie, elle fit un gros pet. Bon! dit-elle en se retournant, femme qui pète n’est pas morte. Ce furent les derniers mots qu’elle prononça."